Disponible depuis quelques temps déjà en numérique, et avant une parution nationale prévue pour le 11 janvier, voici peut-être le disque qui aurait pu contribuer à transformer le sommet de Copenhage en réussite. En effet, il n'est plus nécessaire d'augmenter systématiquement le chauffage en hiver, une écoute quotidienne devrait suffire, tant la pop érudite de ces cinq californiens innonde de soleil.
Il n'est nullement question ici de se borner aux frontières traditionnelles du genre, et ce « Gorilla Manor » brille de par sa diversité.
Ainsi, après une belle entrée en matière avec « Airplanes », le premier extrait de l'album, ils nous gratifient d'un « Sun Hands » d'un cru millesimé, comparable à celui d'un « Sunrise » des honteusement sous-estimés Yeasayer. Puis, sur « World News » et « Camel Talk », ce sont des montures de la même race de pur-sangs que ceux d'Arcade Fire que chevauchent les californiens, moins pour fuir et exorciser la perte que pour célébrer la vie.
Ils ont également en commun avec les canadiens les rythmiques effrenées, voir parfois les envolées lyriques de cordes, mais la comparaison s'arrêtera là, car une certaine légereté, toutefois bien maitrisée, prédomine sur ce disque, qui serait comparable à une demeure où chaque pièce est gorgée de soleil, et dont les rayons réchauffent chaque recoin, même à travers volets et persiennes.
Ce premier essai nous rappelera enfin celui des Fleet Foxes, pour l'harmonie pop et la pureté folk.
Un disque qui nous tiendra chaud tout l'hiver, mais qui devrait parfaitement être de saison au retour des beaux jours.
Il n'est nullement question ici de se borner aux frontières traditionnelles du genre, et ce « Gorilla Manor » brille de par sa diversité.
Ainsi, après une belle entrée en matière avec « Airplanes », le premier extrait de l'album, ils nous gratifient d'un « Sun Hands » d'un cru millesimé, comparable à celui d'un « Sunrise » des honteusement sous-estimés Yeasayer. Puis, sur « World News » et « Camel Talk », ce sont des montures de la même race de pur-sangs que ceux d'Arcade Fire que chevauchent les californiens, moins pour fuir et exorciser la perte que pour célébrer la vie.
Ils ont également en commun avec les canadiens les rythmiques effrenées, voir parfois les envolées lyriques de cordes, mais la comparaison s'arrêtera là, car une certaine légereté, toutefois bien maitrisée, prédomine sur ce disque, qui serait comparable à une demeure où chaque pièce est gorgée de soleil, et dont les rayons réchauffent chaque recoin, même à travers volets et persiennes.
Ce premier essai nous rappelera enfin celui des Fleet Foxes, pour l'harmonie pop et la pureté folk.
Un disque qui nous tiendra chaud tout l'hiver, mais qui devrait parfaitement être de saison au retour des beaux jours.
Cédric B
Sortie nationale prévue le 11/01/10
(Infectious Music/PIAS)
http://www.myspace.com/localnatives
8,5/10