Après deux premiers albums en solo parus sous le nom de Final Fantasy, ainsi que de nombreuses participations actives à différents projets (Arcade Fire, Beirut, The Last Shadow Puppets...), voici peut-être le temps de la consécration pour le brillant violoniste, et multi-instrumentiste, Owen Pallett, qui retrouve ici sa véritable identité, son ancien pseudo appartenant à la société japonaise à l'origine des jeux du même nom.
En effet, ce troisième opus qui sort sur le label anglais Domino Records, décidement incontournable actuellement, surpasse assez nettement les précédents, qui étaient déjà cependant plus qu'intéressant, car le prodige canadien a revu cette fois ses ambitions à la hausse.
Entouré de l'Orchestre Philarmonique de Prague, qui lui permet d'atteindre une ampleur inédite, ce « Heartland » est composé tel un album-concept, dont la trame repose sur l'histoire fictive d'un jeune fermier virulant, Lewis, dialoguant avec son créateur, entremêlant avec bonheur orchestrations symphoniques et squelettes électroniques.
On navigue tour-à-tour dans des eaux troubles ou des mers houleuses, puis dans des océans de quiétude mélancolique, toujours guidé par la voix d'Owen Pallett, véritable capitaine de ce fier vaisseau.
Un disque qui atteint de purs moments de grâce, du fait d'une inventivité permanente, et, détail qui a son importance, qui s'écoute d'une seule traite, il est en effet quasi impossible d'en extraire un titre, chacun d'entre eux fonctionnant en parfaite symbiose avec l'ensemble d'une oeuvre à la cinégénie évidente.
En effet, ce troisième opus qui sort sur le label anglais Domino Records, décidement incontournable actuellement, surpasse assez nettement les précédents, qui étaient déjà cependant plus qu'intéressant, car le prodige canadien a revu cette fois ses ambitions à la hausse.
Entouré de l'Orchestre Philarmonique de Prague, qui lui permet d'atteindre une ampleur inédite, ce « Heartland » est composé tel un album-concept, dont la trame repose sur l'histoire fictive d'un jeune fermier virulant, Lewis, dialoguant avec son créateur, entremêlant avec bonheur orchestrations symphoniques et squelettes électroniques.
On navigue tour-à-tour dans des eaux troubles ou des mers houleuses, puis dans des océans de quiétude mélancolique, toujours guidé par la voix d'Owen Pallett, véritable capitaine de ce fier vaisseau.
Un disque qui atteint de purs moments de grâce, du fait d'une inventivité permanente, et, détail qui a son importance, qui s'écoute d'une seule traite, il est en effet quasi impossible d'en extraire un titre, chacun d'entre eux fonctionnant en parfaite symbiose avec l'ensemble d'une oeuvre à la cinégénie évidente.
Cédric B
8/10Sortie nationale prévue le 18/01/10
(Domino/PIAS)
http://www.myspace.com/owenpallettmusic
Deux morceaux en écoute dans le lecteur
Clairement un des albums les plus réussis de ce début d’année ! Et pourtant j’ai eu du mal m’y mettre, mais je ne regrette pas l’effort !
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec toi, ce disque est une petite merveille.
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