Découverts à la fin de l'année dernière avec leur obsédant maxi «Snake», et après avoir remixé le mythique «L'amour et la violence» de Sébastien Tellier, ce mystérieux duo (composé de Richard d’Alpert et de Andrew Claristidge) passe désormais au long format sur Record Makers, un label toujours aussi exigeant dans ses choix artistiques.
Le premier morceau de l'album, «General Motors, Detroit, America» (qui figurait déjà sur le maxi) est des plus explicite à ce sujet, tant le groupe s'inscrit dans une démarche artistique de relecture, cependant entièrement dénuée de toute intention caricaturale. Débarque alors la machine à danser «Snake», propulsée par des turbines proto-house et pilotée par Barbara Panther, berlinoise à la voix féline, aux commandes du bolide. On embarque ensuite pour un trip hypnotique mâtiné de nu-disco tendance DFA (percus délicates et violon discret) avec un «Change» sous parrainage Giorgio Moroder, pendant qu'un aller simple pour la «Motor City» nous est proposé sur «Concorde in the sunrise». Synthés 80's et violons disco sont convoqués sur le morceau éponyme, tandis qu'une electronica enchanteresse fait son apparition sur «Bikini Atoll». Clin d'oeil pop sur «Apply» (qui reprend étrangement le beat du «Fix Up, Look Sharp» de Dizzee Rascal), electro légèrement plus dark sur «Snows Melt» (avec la participation de la française Lippie), ou clin d'oeil funk avec la reprise d'un classique du genre («The Rain»), l'inventivité demeure au rendez-vous et toute tentative hagiographique se voit rapidemment écartée.
Entre hommage aux pionners de la techno et revival disco, c'est un véritable voyage électronique qui nous est ici proposé.
Le premier morceau de l'album, «General Motors, Detroit, America» (qui figurait déjà sur le maxi) est des plus explicite à ce sujet, tant le groupe s'inscrit dans une démarche artistique de relecture, cependant entièrement dénuée de toute intention caricaturale. Débarque alors la machine à danser «Snake», propulsée par des turbines proto-house et pilotée par Barbara Panther, berlinoise à la voix féline, aux commandes du bolide. On embarque ensuite pour un trip hypnotique mâtiné de nu-disco tendance DFA (percus délicates et violon discret) avec un «Change» sous parrainage Giorgio Moroder, pendant qu'un aller simple pour la «Motor City» nous est proposé sur «Concorde in the sunrise». Synthés 80's et violons disco sont convoqués sur le morceau éponyme, tandis qu'une electronica enchanteresse fait son apparition sur «Bikini Atoll». Clin d'oeil pop sur «Apply» (qui reprend étrangement le beat du «Fix Up, Look Sharp» de Dizzee Rascal), electro légèrement plus dark sur «Snows Melt» (avec la participation de la française Lippie), ou clin d'oeil funk avec la reprise d'un classique du genre («The Rain»), l'inventivité demeure au rendez-vous et toute tentative hagiographique se voit rapidemment écartée.
Entre hommage aux pionners de la techno et revival disco, c'est un véritable voyage électronique qui nous est ici proposé.
Cédric B
7/10Paru le 29/03/10
(Record Makers/Discograph)
Plus d'infos sur le site de Record Makers
Un morceau en écoute dans le lecteur
oui, pareil,n disque honnête bien fichu, carrément emballant sur certains titres.
RépondreSupprimerJoli blog ! Bonne continuation.
Merci Benoit.
RépondreSupprimerBravo également pour ton travail.
Pas mal pour des bretons, lol !
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